La vente à l’international, presque inexorable pour la French Tech

La vente à l’international, presque inexorable pour la French Tech

Meetic, SeLoger, PriceMinister, aufeminin, Neolane… Et maintenant Withings. La liste des pépites de la French Tech rachetées par des groupes internationaux s’allonge. Pourtant, la « fuite des cerveaux » a rarement eu lieu : ces sociétés continuent de se développer dans l’Hexagone, les acquéreurs leur laissant une autonomie plus ou moins grande.

« Peu importe le pavillon, pourvu qu’il y ait derrière une vraie stratégie, avec Nokia, c’est ce que l’on a privilégié » confie Jean Boursereau, de Ventech, premier investisseur dans Withings, dès 2010.

Existe-t-il des alternatives ? Withings a reçu d’autres offres, mais toutes provenaient de grands groupes technologiques étrangers. « L’important, c’est d’être dans la compétition, explique Jean Boursereau. On ne peut pas rester une société privée, indépendante, trop longtemps si le marché est trop gros : soit on s’adosse à un grand groupe, pour pouvoir peser face à la compétition mondiale, soit on entre en Bourse, mais les conditions actuelles ne sont pas vraiment favorables. Pour Withings, en France, je ne vois pas vraiment quel grand groupe pouvait constituer une solution aujourd’hui ».

L’autre option, lever plusieurs dizaines de millions d’euros pour financer sa croissance internationale, a longtemps été freinée en Europe. En outre, même aux Etats-Unis, ce modèle bat de l’aile et le concept de « licorne », des sociétés privées indépendantes, est actuellement battu en brèche. Les analystes parient sur celles qui seront rachetées par les Gafa (Google, Apple, Facebook et Amazon) et celles qui feront faillite, alors que toutes visaient à terme une introduction en Bourse.

Source : Les Echos du 27.4.16

 

2015, année florissante pour les start-up technologiques

2015, année florissante pour les start-up technologiques

Les jeunes pousses françaises innovent dans les objets connectés ou les assistants vocaux. L’année 2015 a été florissante pour les start-up technologiques. Les incubateurs ont rarement reçu autant de dossiers d’entrepreneurs passés par des cursus scolaires de grandes écoles qui comportent des formations à entrepreneuriat et des incubateurs, ou qui ont connu une première vie professionnelle. L’écosystème français continue de produire son lot impressionnant de start-up autour de quelques pionniers des objets connectés, comme Withings ou Netatmo.

Elles constituent l’essentiel du bataillon de jeunes entreprises qui font désormais le déplacement chaque année au Consumer Electronics Show (CES) de Las Vegas, la grande messe mondiale de l’électronique. Autre tendance forte : les assistants vocaux; il y aura l’humain et, en face, beaucoup d’objets connectés avec lesquels il faudra converser, ce sur quoi misent des start-up comme Vocal Apps. A l’évidence, dans ces univers très sophistiqués, les start-uppers français n’ont plus à rougir devant leurs rivaux californiens.

Source : https://www.challenges.fr/start-up/20160408.CHA7593/2015-annee-florissante-pour-les-start-up-technologiques.html

Angelsquare : la plateforme qui rassemble le nec plus ultra des startups et Business Angels français

Angelsquare : la plateforme qui rassemble le nec plus ultra des startups et Business Angels français

La plateforme de mise en relation entre startups et investisseurs, Fundme, annonce aujourd’hui le lancement d’Angelsquare. L’objectif de ce nouvel espace est de permettre aux plus brillantes startups françaises de trouver les Business Angels qui correspondent à leurs attentes, au-delà même d’un apport financier.

Angelsquare rassemble ainsi près de 500 Business Angels de référence, pour la majorité des entrepreneurs à succès ayant déjà réalisé de nombreux investissements dans des startups, et qui veulent partager leur expérience avec les jeunes pousses. Pour intégrer la plateforme, ceux-ci doivent cependant envisager d’investir au minimum 50 000 euros par an, être recommandé par au moins un membre d’Angelsquare, et surtout en partager les valeurs.

De l’autre côté, Angelsquare publie régulièrement des nouvelles startups en phase de levée de fonds, qui sont les plus susceptibles de plaire aux investisseurs, notamment par la force de leur équipe, de leur marché, ou encore de leur composante technologique, afin de les faire matcher avec les Business Angels qui correspondent le mieux à leurs critères : valorisation, ticket d’investissement, rôle du Business Angels, etc.

Depuis son lancement, la plateforme a déjà permis à une cinquantaine de startups de lever des fonds auprès des meilleurs Business Angels, en Seed ou en Série A.

Source : https://www.maddyness.com/finance/2016/04/07/finance-angelsquare-business-angels-francais/

 

Les start-up se tournent vers le B to B

Les start-up se tournent vers le B to B

Depuis le début de l’année, on observe une recrudescence d’indicateurs pour suivre l’actualité des start-up. Le petit nouveau, monté par Capgemini Consulting et eCap Partner, s’appuis habilement sur l’une des définitions les plus strictes du terme : moins de sept ans d’existence, toujours indépendantes et dans le domaine du numérique. Et il en ressort autant de confirmations que d’inflexions importantes.

Tout d’abord, un montant total des fonds levés en 2015 en hausse de 138% par rapport à 2014 soit 1,016 milliard d’euros.

De plus, cet outil permet de mettre l’accent sur la forte poussée du B to B, alors que jusque-là, tous les indicateurs montraient plutôt une appétence générale pour les innovations grand public. 58% des start-up se reposent sur un modèle B to B, et en particulier dans les secteurs de l’industrie et du marketing.

Autre levier qui explique la performance des jeunes pousses françaises, la présence de plus en plus forte des fonds étrangers. En 1 an, ils ont augmenté leur participation de 30% pour compter désormais 14% du montant total des fonds levés.

Les Echos – 25/02/2016