2015, une année dynamique pour les fusions-acquisitions

2015, une année dynamique pour les fusions-acquisitions

En 2015, les projets de fusions acquisitions sont au plus haut. La zone euro, les opérations transfrontalières (aux Etats-Unis, Royaume-Uni, Chine et Inde en majorité) et les opérations comprises entre 250 millions et 1 milliard de dollars ont à nouveau le vent en poupe. Un sondage effectué par EY montre que près de 60% des entreprises ont des projets d’acquisitions sur l’année 2015. Ce pourcentage  est le plus élevé depuis 2010.

Le sondage montre, également, que près de 26% des entreprises voient d’un bon œil des opérations d’acquisitions dans la zone euro du fait de la reprise économique après la crise de la dette, un euro bon marché, et les rachats d’actifs de la part de la BCE.

De plus, même si les projets de moins de 250 millions de dollars restent majoritaires (71% du marché), les opérations comprises entre 250 millions et 1 milliard de dollars sont très dynamiques et représentent un quart des projets.

Dès lors, la reprise des opérations de fusions-acquisitions trouve son explication dans la confiance retrouvée des entreprises concernant une croissance à long terme sans se soucier de la volatilité des marchés à court terme. De ce fait, cet engouement entraîne une valeur quasi-record des fusions acquisitions pour l’année.

Enfin, et toujours selon le sondage, 55% des sociétés envisagent au moins trois acquisitions. Malgré cette forte appétence de croissance externe, les entreprises ne s’engagent pas sans réfléchir. En effet, 73% d’entre elles se sont retirées de transactions qui n’étaient pas en cohérence avec leurs attentes et leur stratégie.

Source : https://www.lesechos.fr/finance-marches/ma/021434012688-les-projets-de-fusions-acquisitions-au-plus-haut-en-2015-selon-ey-1169607.php

Nouvelle fiscalité pour l’économie collaborative et le e-commerce

Nouvelle fiscalité pour l’économie collaborative et le e-commerce

Le Sénat s’attaque à la fiscalité des entreprises de l’économie collaborative (Airbnb, Blablacar). En effet, les revenus réalisés par des particuliers sur Internet sont imposables. Or, en pratique, ces revenus ne sont que très peu souvent déclarés et imposés. La fiscalité des recettes sur Internet pour les particuliers est donc inadaptée et entièrement à repenser. Ce système doit permettre de fixer un impôt pour les acteurs quasi-professionnels tout en exemptant ceux pour qui ces revenus sont des compléments.

Pour remédier à cela, la commission a, tout d’abord, proposé que les sites marchands fassent remonter toutes les transactions sur une plateforme de l’Etat. Celle-ci recenserait les informations pour chaque contribuable et permettrait à la fin de l’année l’intégration du nouvel impôt sur la déclaration de revenus pré remplie.

Deuxièmement, tout particulier, dont les revenus ne dépasseraient pas les 5000 euros, serait exempté de cette taxe.

Au final, ce mode de calcul serait plus avantageux pour les contribuables. En effet, à titre d’exemple, à l’heure actuelle pour un revenu de 4500 euros sur internet, un particulier doit s’acquitter d’un impôt de 1100 euros. A l’inverse, celui-ci serait de 0 euro avec les recommandations de la commission.

Cette dernière ne s’arrête pas là, après les entreprises de l’économie collaborative, elle s’attaque au e-commerce et à ses problèmes de fraude à la TVA pour les e-commerçants étrangers.

Pour faciliter et résoudre ce problème, la collecte serait assurée par la banque du commerçant qui prélèverait le taux de TVA normal (20%) et le reverserait directement sur une plateforme de l’Etat.

Cependant, si un e-commerçant n’est pas assujetti à la TVA ou s’il commercialise un produit dont le taux de TVA est réduit, il pourra s’enregistrer sur la plateforme afin que les banques prélèvent le juste montant.

 Source : https://www.chefdentreprise.com/Thematique/gestion-finance-1025/Breves/Quand-Senat-attaque-fiscalite-economie-collaborative-commerce-259226.htm#.VhUY5fntmko

Carmine lève des fonds pour les PME du pôle de compétitivité Capenergies

Carmine lève des fonds pour les PME du pôle de compétitivité Capenergies

Carmine Capital remporte l’appel d’offres lancé par le pôle de compétitivité Capenergies. Carmine devient ainsi le partenaire de référence des entreprises membres du pôle sur leurs problématiques de haut-de-bilan. Plus précisément, les équipes aideront PME et start-up dans leurs levées de fonds.

Dédié aux énergies non génératrices de gaz à effet de serre, le Pôle de compétitivité Capenergies fédère plus de 1200 partenaires et 560 membres, des entreprises (dont 90% de PME), des organismes de recherche et de formation, et des financiers, autour de projets innovants portant sur 3 domaines stratégiques orientés marchés :

– L’amélioration de l’efficacité et de la sobriété énergétique

– La satisfaction des besoins énergétiques des systèmes insulaires et des zones isolées

– L’augmentation de la part des énergies décarbonées dans le mix énergétique.

Carmine Capital fera bénéficier des PME et start-up de son expertise en financement et opérations de haut-de-bilan.

Retour à la hausse des fusions-acquisitions

Retour à la hausse des fusions-acquisitions

Les fusions acquisitions sont reparties à la hausse. Cette croissance a permis le retour de deals importants comme la cession de SFR à Altice, mais également à l’augmentation des opérations transfrontalières.

Cette croissance est un signe positif de la bonne forme de l’économie mondiale et du retour de la confiance au sein des entreprises. Ainsi, 41 opérations de plus d’un milliard de dollars ont été conclues au premier trimestre 2015, ce qui est un record pour la période.

Plusieurs secteurs (médias, nouvelles technologies) devraient pousser cette croissance, et notamment les achats d’entreprises au sein de l’industrie pharmaceutique. En effet, ces entreprises sont confrontées à un problème de brevet concernant leurs médicaments. Soit ils ne sont pas brevetés, soit le brevet est tombé dans le domaine public. De ce fait, la solution la plus courante pour ces acteurs est l’acquisition d’entreprises de plus petites tailles.

Le contexte actuel semble, donc, favorable aux croissances externes. Cependant la confiance des entreprises reste fragile, et il est nécessaire de mettre en place les conditions favorables pour le succès de leurs opérations. En effet, une étude montre que plus d’un tiers des échecs d’une fusion-acquisition sont dus à une documentation incomplète ou à un dossier mal structuré.

Ainsi, la mise en place de datarooms électroniques permet aux entreprises de gagner en rapidité, en transparence et en flexibilité. Cela permet à toutes les parties de pouvoir étudier le dossier en quelques clics.

Les clouds qui stockent ces datarooms sont donc optimaux pour la protection des données. Cependant, il est important pour les entreprises de réfléchir au lieu de stockage de ces clouds. Pour exemple, certains pays comme les EtatsUnis, par leurs lois, peuvent demander aux entreprises d’avoir un accès complet aux données des Due Dilligences. L’aspect juridique de ces nouvelles structures devient donc un point important des opérations de fusions-acquisitions.

Source : https://www.finyear.com/La-hausse-du-nombre-de-fusions-acquisitions-une-bonne-nouvelle-pour-l-economie-et-les-entreprises-a-condition-qu-elles_a33861.html