La fintech française en pleine expansion

La fintech française en pleine expansion

La fintech, contraction de « finance » et de « technologie », est apparue dans les années 2010, et ne cesse de se développer depuis. Le numérique, après avoir bouleversé les marchés de la distribution, du transport, de l’hôtellerie, est désormais tourné vers les métiers financiers – en particulier bancaires (prêt, conseil en épargne,etc.).

En parallèle de leur médiatisation de plus en plus fréquente, les acteurs de ce tout nouveau secteur tels Prêt d’Union, FinexKap, UniLend, Leetchi … , lèvent des fonds et se structurent.

Ainsi, Prêt d’Union a réalisé une levée de fonds record de 30 million d’euros, auprès de grands noms de la finance (Eurazeo, AG2R, Arkea, mais aussi les fonds d’investissement Kernel, Weber et Kima). Avant cela, FinexKap avait levé 18 millions, UniLend 8 millions …  preuve que ces nouveaux acteurs de la finance sont bien ancrés dans la réalité économique et ne représentent pas simplement une mode passagère.

Truffle Capital a même lancé un incubateur spécialisé dans ce secteur, et héberge 4 start-up dédiées aux nouveaux moyens de paiements innovants (Paytop, Credit.fr, Smile&Pay et Wizzypay).

De plus en plus nombreux, et touchant un public qui s’agrandit chaque jour (3,5 millions de personnes ont utilisé Leetchi, UniLend a déjà prêté plus de 10 millions d’euros  … ), ces acteurs se structurent, et c’est ainsi qu’est née l’association France Fintech début juin.

Mais si la France semble découvrir ces nouveaux services, l’Angleterre et les USA possèdent déjà les leaders mondiaux du secteurs (KickStarter, n°1 mondial du crowdfunding, a été fondé aux Etats-Unis en 2009), et comptent bien s’implanter en France pour concurrencer les acteurs locaux.

Source :  Challenges , 02/07/2015

 

Cessions et transmissions à la hausse en 2013

Cessions et transmissions à la hausse en 2013

La BPCE, groupe bancaire français, a publié les chiffres 2013 des cessions et transmissions de PME et ETI. L’analyse de ces données permet de dégager trois phénomènes.

1. Comme le montre le tableau suivant, plus de 16 000 PME ou ETI on étés cédées en France en 2013, soit près de 8% des entreprises de cette taille.

tableau BPCE

Alain Tourdjman, directeur des études économiques de la BPCE, avance deux explications. Tout d’abord, le vieillissement des dirigeants de PME et ETI conduit naturellement à une hausse des cessions. Ensuite, le facteur économique joue également un rôle prépondérant : la période de morosité économique devrait encore se poursuivre et différer une vente en espérant une embellie ne semble pas être aujourd’hui la stratégie la plus pertinente.

2. D’autre part, M.Tourdjman remarque que « plus une entreprise est importante, plus la probabilité qu’elle soit cédée dans l’année est forte ».

3. Enfin, le nombre de cessions, de transmissions familiales (+14% en 2013 soit 2700 opérations) et de disparitions d’entreprises (6000 en 2013) reste fortement lié au secteur d’activité : le taux de cession est fort dans l’industrie manufacturière, mais bien plus faible dans le BTP ou dans les services de restauration/hôtellerie.

Source : Fusacq.com ( https://urlz.fr/2aim )