C’est une révolution pour le financement des start-up en France, un nouveau décret a été signé, il est unique en son genre et va permettre l’expansion du crowdfunding dès le 1er octobre. Grâce à la collaboration du gouvernement avec les acteurs du secteur et les autorités de régulation, la nouvelle législation établit un statut de « conseiller en investissement participatif » désormais plus simple et plus ouvert.
La conscience du risque
Les plafonds d’investissement des plateformes vont être augmentés, ce qui est une excellente nouvelle étant donné que les start-up pourront désormais lever jusqu’à 1 million d’euros tous les douze mois. Cependant, afin de borner la prise de risque pour les particuliers, les acteurs du crowdfunding sont soumis à des règles, comme l’obligation de s’assurer que les investisseurs ont bien conscience des risques liés au financement des jeunes entreprises, en particulier la forte probabilité d’échec et la faible liquidité des titres acquis.
Une harmonisation européenne est primordiale
La culture entrepreneuriale française va prendre de l’ampleur, même si un effort pédagogique supplémentaire est nécessaire notamment sur l’Equity crowdfunding.
De plus, les fonds d’investissement et les banques restent très réceptifs à ce nouveau mode de financement qui ne leur portera pas concurrence.
Les particuliers n’auront jamais la force financière d’une banque mais ils seront surement demain, un outil supplémentaire pour les investisseurs professionnels.
L’avènement du financement participatif provient de l’engouement du secteur financier pour le digital et une harmonisation des législations européennes sera nécessaire afin de faciliter les investissements transnationaux et ainsi éviter toute concurrence néfaste venant de pays aux règles peu pointilleuses.