Trois conseils pour préparer au mieux la transmission de son entreprise

Trois conseils pour préparer au mieux la transmission de son entreprise

Organiser la cession de son entreprise n’est pas une chose facile. Cela requiert de l’énergie et du temps. Il faut rechercher des repreneurs, rencontrer un avocat, rédiger les documents juridiques, assister aux longues réunions de négociation.

Lorsque le chef d’entreprise vient à décéder, la situation est encore plus compliquée. Cependant, trois outils existent pour anticiper cet événement. Carmine Capital vous les livre :

  • L’assurance homme clef. Elle permet de faire face aux problèmes de trésorerie qui surgissent après le décès du dirigeant. Cette assurance a été conçue pour apporter assez d’argent à l’entreprise pour qu’elle puisse continuer à honorer ses engagements auprès de ses fournisseurs et de ses salariés pendant la période de transition. En général, pour recevoir la somme d’un million d’euros en cas de décès, le chef d’entreprise doit s’acquitter chaque année d’une prime annuelle allant de 1300 à  8500€ selon l’âge de ce dernier.
  • La signature d’un engagement collectif de conservation. Il s’agit d’un document dans lequel les héritiers s’engagent à conserver le pouvoir ou les titres qu’ils reçoivent à la mort du chef d’entreprise suffisamment longtemps pour assurer la transmission de l’entreprise. Par ailleurs, en signant un tel accord, les héritiers peuvent bénéficier d’un abattement de 75% de la valeur de la société lors de sa transmission.
  • La nomination d’un mandataire à effet posthume. Le mandataire à effet posthume (nommé par un acte notarié) est souvent un proche de la famille ayant une connaissance du monde des affaires. Son rôle est d’accompagner les héritiers tout au long du processus de transmission. Le mandat, en général confié 5 ans, permet à celui qui le détient de réaliser des actes de conservation et d’administration sur le capital de l’entreprise. Plus précisément, il permet au mandataire d’exercer la fonction d’associé ou d’actionnaire.

 

La Bourse French Tech : Le nouveau soutien de la BPI dédié à l’innovation non technologique.

La Bourse French Tech : Le nouveau soutien de la BPI dédié à l’innovation non technologique.

Jusqu’alors la France soutenait en majorité les projets qui reposaient sur une innovation technologique, laissant ainsi sur la paille de nombreuses startups prometteuses. En lançant la bourse French Tech le mois dernier, la BPI dévoile son intention de corriger le tir. Désormais, 10 millions d’euros par an seront destinés à soutenir les autres projets innovants mais non technologiques.

Comment ça marche ?

Pour bénéficier de la bourse French Tech, les startups doivent répondre aux critères suivants :

  • Exister depuis moins d’un an
  • Etre immatriculées en France
  • Répondre à la définition européenne de la PME

Certains entrepreneurs individuels pourront également bénéficier de cette bourse à la condition d’être suivis par une structure dédiée à l’accompagnement de projets innovants comme les incubateurs et les pépinières.

Après étude, si l’entrepreneur a su convaincre la BPI, il pourra recevoir jusqu’à 30 000€, une somme modeste certes mais non négligeable pour ceux qui peinent à lever des fonds.

Le Capital Risque retrouve la santé

Le Capital Risque retrouve la santé

Au cours des deux dernières années (2011-2012), le montant des investissements dans le capital risque avait chuté en France au grand dam des entrepreneurs pour qui lever des fonds était devenu un vrai chemin de croix. Cette tendance est cependant en train de s’inverser.  En effet, Chausson Finance a récemment publié un rapport annonçant une croissance de 16% des investissements réalisés en capital risque en 2013.

Cette progression très encourageante s’explique principalement par l’entrée en activité de nouveaux FCPR importants tels que Partech International VI, Ventech Capital, Alven Capital, ou encore 360° Capital Partners qui se sont montrés très actifs.  Les familly offices ont également participé à cette progression. En effet, nombre d’entre eux, s’étaient trop exposés à l’immobilier et aux actions (Cap Horn Invest,  Isai…) et ont décidé d’orienter d’avantage leur stratégie vers le capital risque.

L’année 2013 a aussi permis de confirmer le rôle central joué par la BPI France dans le secteur. Elle y a investi près de 89 millions d’euros, soit deux fois plus que le premier gérant d’actifs Sofinnova Partner. Seul bémol, une grande partie de ce montant a été investie en « late venture », au détriment de l’amorçage et des jeunes start-ups, éternellement délaissées par les fonds d’investissement.