Initiative France : une opportunité sur le marché du pré-amorçage

Initiative France : une opportunité sur le marché du pré-amorçage

Pour les jeunes start-ups qui désirent lever des fonds et pouvoir concrétiser leur projet, il est souvent difficile de récolter des sommes importantes. Après avoir investi leurs économies et sollicité leurs familles, les entrepreneurs voient souvent la porte des fonds d’investissement, des business angels et des banques se refermer brusquement, en particulier lorsque le projet n’est encore qu’à l’état d’embryon.

Une solution :

Initiative France, une structure d’aide au financement à garder en tête pour les créateurs. Au travers de ces cinq antennes régionales (Aquitaine Amorçage, PARI en Auvergne, Créalia-Association LRTI en Languedoc-Roussillon, Scientipôle Initiative en Ile-de-France, LMI Innovation dans le Nord-Pas de Calais  et une plateforme nationale Initiative Grandes Ecoles & Université), l’association s’est donnée pour mission d’aider les entrepreneurs en stade d’amorçage à se financer. Plus précisément, il s’agit pour Initiative Finance d’accompagner les créateurs et de leur accorder un prêt d’honneur à titre individuel pour les aider à augmenter leurs fonds propres et plus tard obtenir plus facilement un prêt auprès des banques.

Avant de recevoir l’aide de l’association, le projet est analysé en profondeur par un groupe de chercheurs en université et dans les laboratoires privés, de chefs d’entreprise, et de consultants. S’il est sélectionné, le créateur reçoit une somme allant de 20 000 à 40 000 € en général et de 80 000 à 90 000 € pour les projets industriels. En 2013, le réseau Initiative a ainsi soutenu 427 projets innovation, en accordant 711 prêts d’honneur (661 en 2012), un même projet pouvant rassembler plusieurs créateurs. Tout cela pour un montant global de 13,3 millions d’euros.

Et ce n’est pas tout ! A l’avenir Initiative France ambitionne de créer une dizaine de plateformes!

La banque d’affaires numérique

La banque d’affaires numérique

 Carmine Capital crée un nouveau métier : une banque d’affaires dédiée aux opérations dites « micro et small caps » (start-ups et TPE/PME) grâce à des process et des outils numériques innovants.

 Carmine Capital : une rencontre entre deux expertes de la finance

Il y a deux ans, Anne-Laure Beuriot et Stéphanie Le Beuze se rencontrent chez des amis. Elles discutent de leurs vacances, de leur vie parisienne et enfin de leur job…

Toutes les deux viennent du monde de la finance. Anne-Laure conseille depuis 10 ans des PME dans leurs opérations de fusions acquisitions (cession / transmission et acquisition d’entreprises). Stéphanie structure des opérations de financement complexes (LBO, affacturage, titrisation …) pour le compte de différents établissements bancaires.

En parallèle de leur vie de financières salariées, elles se projettent déjà dans l’entrepreneuriat. Anne-Laure anime son propre réseau professionnel qui réunit des dirigeants et des experts  dont les compétences sont nécessaires à la création et au développement d’entreprises. Stéphanie est business angel et impliquée bénévolement dans plusieurs start-ups innovantes sur des problématiques stratégiques et financières.

Une vision commune : aucune banque d’affaires n’existe pour les start-ups et les petites entreprises

Elles partagent une vision : aucun cabinet de conseil en levée de fonds et en fusions-acquisitions n’existe sur le marché pour les start-ups et les TPE / PME. Les seuls existants facturent des honoraires hors de portée des petites structures.

« Sur la levée de fonds, il existe de multiples indépendants dont le rôle se résume souvent à présenter les start-ups aux quelques investisseurs de leur entourage. En revanche, pas de cabinet structuré offrant un accompagnement global, allant de la réflexion sur le business model, à la stratégie de levée de fonds, en passant par la réalisation du business plan » explique Stéphanie.

« Sur les fusions-acquisitions, le constat était le même. », ajoute Anne-Laure. « Cela est essentiellement lié au fait que les petites entreprises ne sont pas assez rentables pour les banques d’affaires établies. »

Le défi : créer des outils permettant d’adapter les processus aux petites entreprises

Partant de ces constats, Anne-Laure et Stéphanie créent Carmine Capital et se lancent dans l’entrepreneuriat. Leur ambition : développer une plateforme internet permettant de gagner du temps sur les processus automatisables, afin de se concentrer sur le conseil et l’assistance à haute valeur ajoutée auprès des dirigeants.

« Nous avons beaucoup investi dans nos outils numériques, car nous sommes persuadées que l’avenir de la banque d’affaires passera par le recours aux moyens numériques modernes. » ajoutent les fondatrices.

Des résultats concrets

Depuis l’inauguration de la plateforme, rien ne les arrête, pas même l’arrivée de leurs bébés, qu’elles ont eus à 3 mois d’intervalle !

Carmine Capital a déjà réalisé plusieurs opérations de levée de fonds et de cession pour des start-ups et petites entreprises totalisant plusieurs millions d’euros en à peine quelques mois.

Depuis, le nombre de clients est en croissance exponentielle et l’équipe s’est renforcée, avec l’arrivée de 2 collaborateurs.

 

Une mesure fiscale exceptionnelle en faveur de l’investissement dans le capital des PME innovantes.

Une mesure fiscale exceptionnelle en faveur de l’investissement dans le capital des PME innovantes.

Le gouvernement l’a approuvé ! Les sociétés soumises à l’IS pourront bénéficier de conditions d’amortissement exceptionnelles sur 5 ans lorsqu’elles investiront dans le capital d’une PME innovante, directement ou par l’intermédiaire d’un fonds.

Une entreprise est considérée comme PME innovante par la BPI si elle répond aux critères suivants :

  • Posséder les caractéristiques d’une PME : avoir moins de 250 salariés et, soit un chiffre d’affaires inférieur à 50 M€, soit un total de bilan en dessous de 43 M€ ;
  • Posséder l’une des deux caractéristiques suivantes :

Avoir réalisé des dépenses de recherche représentant au moins 15% des charges déductibles au cours de l’exercice précédent ou 10% pour les entreprises industrielles

Etre en mesure d’attester de la création d’un produit, d’un procédé ou d’une technique innovante qui possède des perspectives de développement économique certaines et le besoin de financement en relation.

Pour pouvoir bénéficier à l’avenir de l’amortissement sur 5 ans, les entreprises qui investissent doivent respecter les deux conditions suivantes:

  • Ne pas devenir majoritaire au capital de la PME et ne pas dépasser directement ou indirectement plus de 20% du capital ou des droits de vote
  • Rester au capital de l’entreprise  pendant une durée  minimum de deux ans.

Le bémol : Etant donné que cette disposition s’assimile à une aide d’Etat, son application est soumise à l’approbation de la Commission Européenne. La procédure peut durer jusqu’à dix-huit mois et il faudra encore attendre un délai de 6 mois après réception de la réponse de la Commission pour que le dispositif entre en vigueur. Les start-ups qui désirent procéder à une augmentation de capital et à une levée de fonds devront donc se montrer patientes.

 

 

Les business angels dans l’incertitude

Les business angels dans l’incertitude

Selon le « Baromètre des Business Angels » réalisé par BFM business et l’association F.B.A, l’investissement des business angels accuse une diminution au deuxième semestre 2013. Seuls 7% des business angels interrogés ont augmenté leur nombre d’investissements alors que 41% les ont réduits.

En septembre dernier, ils manifestaient pourtant leur optimisme face à la reprise. Alors, que s’est-il passé ? D’après les résultats de l’enquête, les investisseurs ont été freinés par l’incertitude fiscale et réglementaire. C’est donc une bonne nouvelle pour l’avenir si la législation n’évolue pas.

Vers un avenir plus radieux pour les levées de fonds ?

L’enquête a également démontré que l’intérêt dans l’investissement et l’accompagnement des startups n’avait pas faibli. Le nombre de business angels progresse toujours en France et seul 9% des investisseurs ont vu leurs effectifs régresser. Il faudra continuer à suivre ces évolutions pour s’assurer que cette tendance se reflète dans les investissements.