Crédit d’impôt innovation pour start-ups et PME : comment ça marche ?

Crédit d’impôt innovation pour start-ups et PME : comment ça marche ?

Le dispositif de Crédit d’impôt recherche (CIR) a été reconduit en 2013 et même élargi à certaines dépenses d’innovation en faveur des start-ups et PME, au travers du Crédit d’impôt innovation. Plusieurs mois après son lancement, la mise en œuvre du crédit d’impôt innovation reste encore floue.

Dépenses éligibles au crédit d’impôt innovation

L’assiette des dépenses éligibles paraît compréhensible, puisqu’elle concerne les dotations aux amortissements et les dépenses de personnel directement affectées à « la réalisation d’opérations de conception de prototype de nouveaux produits ou installations pilotes de même nature » (à l’exclusion des dépenses déjà prises en compte dans le Crédit d’impôt recherche).

La définition des concepts : « innovation », « prototype » et « installation pilote »

Si les dépenses éligibles au crédit d’impôt semblent claires, la définition donnée à l’innovation est beaucoup plus subjective : est considéré comme innovant, un bien tangible ou intangible qui répond aux deux conditions cumulatives suivantes:

  • il n’est pas encore mis à disposition sur le marché;
  • il se distingue des produits existants ou précédents par des performances supérieures sur le plan technique, de l’éco-conception, de l’ergonomie ou de ses fonctionnalités.

Les notions de « prototype » ou « d’installation pilote » visent les biens devant servir de modèle pour la réalisation d’un nouveau produit. Sont donc exclus tous les produits directement voués à être mis sur le marché. Au final, en quoi ces concepts diffèrent-ils de la « recherche expérimentale », elle-même éligible au CIR ?

Montant du crédit d’impôt innovation

Le crédit d’impôt innovation s’élève à 20% des dépenses engagées, contre 30% pour le CIR. Pourrait-on y voir une façon d’exclure certaines dépenses du CIR, au profit du crédit d’impôt innovation, moins avantageux fiscalement ?

Fiscalité des plus-values de cession : avantage aux business angels et aux entrepreneurs

Fiscalité des plus-values de cession : avantage aux business angels et aux entrepreneurs

La complexité fiscale, introduite dans la loi de Finance de 2013, devrait trouver un terme au travers de la prochaine loi de 2014, qui sera mise en oeuvre à partir de janvier 2014. Il a été ensuite précisé que cette mesure serait rétroactive au 1er janvier 2013.

Ce changement réavantage à nouveau chefs d’entreprise et investisseurs qui prennent des risques. Dans un contexte économique où les investissements par les business angels dans les start-ups sont en baisse pour la première fois, cette mesure arrive à point. On espère aussi que cette décision favorise les transmissions et reprises d’entreprise.

Les plus-values de cession seront toujours taxées au barème de l’impôt sur le revenu, mais des abattements seront appliqués en fonction de la durée de détention. Deux régimes sont introduits :

  • 1er régime : système d’abattement progressif. Après deux ans de détention des titres, l’abattement s’élève à 50% ; après huit ans, il est porté à 65%.
  • 2ème régime, spécifique aux entreprises âgées de moins de dix ans et aux bénéficiaires des exonérations existantes (départ à la retraite…) : les pourcentages d’abattement sont identiques au 1er régime, mais les délais de détention divisés par deux. Un abattement de 85% est introduit après la huitième année de détention.
Exception pour les cessions d’entreprise lors d’un départ à la retraite : un abattement supplémentaire de 500.000 euros sera appliqué sur le montant de la plus-value.

Dirigeant de PME : rémunération par les dividendes et fiscalité

Dirigeant de PME : rémunération par les dividendes et fiscalité

Rémunération du dirigeant de PME par les dividendes

Jusqu’ici les dividendes constituaient un moyen simple de rémunérer les actionnaires, et surtout de compléter la rémunération des dirigeants-actionnaires salariés ou non de leur PME.

Fiscalité des dividendes chez les gérants majoritaires de SARL au statut de travailleur indépendant

Depuis la nouvelle loi de finances, entrée en vigueur en janvier 2013, la part de dividendes versée aux gérants majoritaires de SARL soumises à l’IS, à leurs conjoints et à leurs enfants mineurs, en tant que travailleurs indépendants, dépassant 10% du capital social (augmenté des primes d’émission et du compte courant d’associés) de la PME est soumise à cotisations sociales, sans application de l’abattement fiscal de 40% applicable aux dividendes dans le calcul du montant de l’impôt sur le revenu.

Davantage de précisions dans la lettre circulaire Acoss n° 2013-019 du 28 mars 2013.

Financing the set-up of a business in France

Financing the set-up of a business in France

Unless you have enough cash to finance the set-up of your business in France, you must find the necessary capital, through borrowing or a capital increase. It might be easier for you to get the required initial funding in your previous country of residence.

Financing start up costs is never easy. The easiest way is often to ask for a personal revolving loan, without even mentioning the business project you have in mind…

However self-financing the set-up of business in France is not the only option.

French agencies supporting entrepreneurship

French government agencies can also help startups within the first months following their registration or grant SMEs governmental backing. As their goal is the spawning and nurturing of new businesses, necessary backing will be granted in priority to startups or company established in France which are considered as commercially and economically viable. French agencies can also grant your company a zero interest loan to start up your business.

Main types of loans dedicated to startups and SMEs in France are described below.

A loan dedicated to business start up in France : Prêt Création d’Entreprise (PCE)

Though mainly granted by the French agency Oseo, this start-up loan will directly be provided by a French bank. Set up process is relatively quick if you business plan has been properly established.

The Oseo loan amount ranges between €2,000€ to €7,000€. Banks must at least double this amount, but cannot exceed €45,000 in total. The overall loan benefits from a 70% guarantee from Oseo. It must be reimbursed with 4 to 5 years.

Interest rate is set according to market price.

Specific financing

For women entrepreneurs : the Fonds de Garantie à l’Initiaitve des Femmes (FGIF). Women entrepreneurs can request a 70% guarantee from this agency securing a business loan up to 38 000€. Its cost is limited (2.5% of the guaranteed amount). Selection process is thorough and based on the financial forecasts analysis.

Managing cash for your French business

Managing cash for your French business

It is quite hard to obtain a revolving loan or an overdraft facility in France to offset periods where working capital needs are high for your business established in France.

Thus managing your cash flow genuinely is strongly advised.

You should keep in mind that in France social charges and taxes must be paid on time, or you will be required to pay a 10 per cent penalty for a late payment by your French startup or SME. Getting customers to pay on time may also be challenging, though the law is regularly getting more stringent in order to encourage prompt payment of bills.

You can eventually charge a late payment fee and most vendors put a warning to this effect on their bills.

You may also get factoring loans or buy receivables insurance from French banks, where you pay a premium each month or quarter based on the evaluation of the ‘riskiness’ of your business – usually calculated as the balance outstanding for each of your customers and the assessment of the individual and overall risk of not being paid.

Reprendre une entreprise en SCOP : vers une simplification des procédures

Reprendre une entreprise en SCOP : vers une simplification des procédures

Benoît Hamon, ministre délégué à l’Economie sociale et solidaire, souhaite faciliter la reprise de PME par leurs salariés sous la forme d’une SCOP, en diminuant transitoirement la part de capital nécessaire aux employés pour y obtenir le pouvoir de décision.

Actuellement, pour bénéficier de la majorité des votes au sein de la PME, les salariés doivent détenir 50% du capital, ce qui est relativement important, au vu de la conjoncture (difficulté à obtenir des financements externes, risques encourus importants…).

Cette part de capital devrait être limitée à 30% pour les nouvelles Scop, constituées dans le cadre de la reprise d’une entreprise par ses salariés.

La Banque publique d’investissement (BPI) pourrait assurer le financement manquant pour assurer la finalisation de ces opérations de reprise de PME en SCOP.

Le montage d’une reprise d’entreprise en SCOP demeure néanmoins délicat et ils est fortement conseillé de recourir à un expert, dans le cadre de cette opération de rachat d’entreprise.

Création, cession, reprise d’entreprise : atelier sur la fiscalité

Création, cession, reprise d’entreprise : atelier sur la fiscalité

Pour les entrepreneurs en démarche de création, de cession ou de reprise d’entreprise, la CCI de l’Essonne organise une conférence dédiée à la nouvelle loi de finance 2013.

Vous saurez tout sur la fiscalité afférente aux opérations de création, transmission ou achat de PME.

Quand ? le 23 avril 2013
Où ? Evry
Renseignements ? https://www.essonne.cci.fr

Nouveau fonds d’investissement levé par ACE Management

Nouveau fonds d’investissement levé par ACE Management

ACE Management lance son 3ème fonds d’investissement, Aerofund III.

Déjà financé à hauteur de 150 millions d’euros par la CDC Entreprises, EADS et Safran, le fonds de capital développement vise les 300 millions d’euros de dotation d’ici fin 2013. Les fonds levés sont en forte hausse par rapport aux deux fonds d’ACE Management précédemment constitués (Aerofund I, 36 millions et Aerofund II, 90 millions).

Destiné aux PME européennes du secteur aéronautique, le fonds de capital développement cible les entreprises en croissance, au chiffre d’affaires compris entre 20 et 50 millions d’euros.

Reprise d’entreprise : réunion le 22 avril

Reprise d’entreprise : réunion le 22 avril

Les étapes de la reprise d’entreprise

Comment reprendre une entreprise ? Comment trouver une entreprise à vendre ? Comment faire une offre de rachat d’entreprise, et pour quelle valorisation ? Quel montage juridique pour la reprise d’entreprise et les financements dédiés au rachat d’une PME ?

La Chambre de métiers et de l’artisanat du Val-de-Marne organise une matinée d’information dédiée à la reprise d’entreprise le 22 avril 2013, de 9h30 à 12h.

Où ? Saint-Maur-des-Fossés

Renseignements : 01 49 76 50 18 – https://www.cma94.com

Qu’est-ce qu’un business angel ?

Qu’est-ce qu’un business angel ?

Combien investit un business angel ?

Selon France Angels, le montant moyen investi par les business angels était de 114 K€ par entreprise en 2012. Cette même année, ils ont participé à des levées de fonds allant de 50K€ à 1 M€.

Deux tiers de leurs investissements se font au profit de nouveaux projets entrepreneuriaux, tandis qu’un tiers est consacré au refinancement de start-ups ayant déjà été financées par des business angels.

Quels secteurs préfèrent les business angels ?

L’e-commerce et le numérique rassemblent 30% des montants levés, devançant fortement l’électronique (11%), la santé et les biotechnologies (10%), l’énergie et les énergies vertes (10%), l’industrie et la chimie (8%).

Les start-ups d’Ile de France concentrent la majorité des levées de fonds auprès des business angels (37,5%). Viennent ensuite celles de Rhône-Alpes (11%), PACA (10%), Pays de Loire/Poitou-Charentes (8,1%), Languedoc-Roussillon /Midi-Pyrénées (6,3%), et enfin Bretagne (5,6%).